Femme de Chef

31 janvier 2006

Galettes de riz aux crevettes et aux noix de cajou


Il me faut :
- 10 cuillères à soupe de riz déjà cuit
- 500 gr de petites crevettes décortiquées
- 1 grosse poignée de noix de cajou
- 1 gros oignon émincé
- 1 gousse d’ail écrasée
- 2 cuill à soupe de farine
- 1 cube de bouillon de volaille
- 1 peu de vin blanc
- huile d’olive, beurre, sel, poivre noir du moulin

Dans une poêle bien chaude, je fais rissoler les oignons dans un peu d’huile d’olive et de beurre.
Quand ils commencent à dorer, j’ajoute le cube de volaille en l’émiettant.

Je déglace ensuite avec un peu de vin blanc. Quand l’ébullition est à son maximum, j’ajoute les crevettes, l’ail et je laisse cuire à feu doux quelques minutes.

Je passe ensuite cette préparation au mixer.
Je mixe également le riz et les noix de cajou (mais chacun son tour).

Je verse le tout dans un bol et je mélange à l’aide d’une spatule.
J’ajoute la farine et je rectifie l’assaisonnement.

Je mets un peu d’huile dans une poêle et je forme des petites galettes à l’aide d’une cuillère.

Ces galettes peuvent être préparées à l’avance et réchauffées au four
Elles sont délicieuses accompagnées d’une salade roquette ou de tomates à la provençale.

30 janvier 2006

Brèves de Restaurant : Confidences




« Brèves de Restaurant » est un chapitre où je me laisse aller à des réflexions sur notre métier. La Restauration avec mes yeux, ceux d’une Femme de Chef.
Mes choix de sujets sont des questions qui nous sont fréquemment posées et des situations de tous les jours ou bien exceptionnelles.


En tant que restaurateurs, on nous demande souvent ce qu’on mange et comment…
La réponse à la première partie de la question, vous la trouverez en vous baladant au fil du temps sur « Femme de Chef ». Voici, la réponse à la deuxième partie :

Je ne vais pas vous cacher que nous sommes très décalés si nous comparons avec le ‘timing’ traditionnel du petit-dej’, déjeuner et dîner.
C’est facile à comprendre, nous travaillons aux heures des repas.
Nous pourrions bien sur manger avant ou après les services, mais cela ne marche pas comme ça, du moins, pas tous les jours. Avant, on n’a pas forcément faim et après l’heure, ce n’est plus l’heure.
C’est ainsi que cela m’arrive souvent de déjeuner avec mes enfants qui eux, sont en train de prendre leur goûter et de dîner à des heures où la plupart des gens sont depuis longtemps dans les bras de Morphée.

Pour ceux qui travaillent en cuisine, c’est encore plus complexe.
Qui n’a jamais, après avoir passé des heures à cuisiner un grand repas, eu la sensation de ne plus avoir faim au moment de se mettre à table ? (Pas très encourageant pour les convives d’ailleurs, qui s’étonnent de ne pas voir manger la maîtresse de maison… elle nous a empoisonnés ou quoi ???)

C’est un fait, on prépare, on goûte sans arrêt, on est baigné dans les odeurs de cuisson…on en mange déjà par tous les sens…
Et dans la cuisine d’un restaurant, ce n’est pas un repas qui se prépare mais une Carte toute entière !

Et puis n’oublions pas le calvaire du grignotage qui ne nous facilite pas non plus les choses : une tartine de foie gras par ci, un petit chocolat fait maison par là…

Mais quand nous fermons les portes, quand nous savons que le boulot est derrière nous, l’envie de s’asseoir à table et de partager un repas en famille revient vite au galop ….et elle est violente !!!
Nous sommes des êtres humains tout de même…

Le Restaurant est ouvert 4 jours par semaine, le reste du temps nous essayons de rattraper le rythme des repas…

28 janvier 2006

La potée des Mineurs

Nous habitons une région de Mines d’ardoises et de Mines de fer.
Ici, toutes les familles ont au moins un parent qui était autrefois mineur de fond.
La dernière Mine a fermé en 1985, mais leur histoire est toujours très présente, dans notre paysage et dans les cœurs.

Vous avez peut-être entendu parler de « La Mine Bleue ».C’est une ancienne mine d’ardoises qui a été transformée en attraction touristique. Elle a eu beaucoup de succès pendant plusieurs années, mais suite a certains problèmes, elle a du fermer.

Cette Mine fait partie de mon paysage de tous les jours, elle est juste en face de notre propriété. Quand nous nous sommes installés, il y a déjà 2 ans et demi, elle était déjà fermée et nous n’avons eu droit qu’aux « petites histoires de voisinage » pour nous faire une idée de ce que qu’elle était réellement.

Alors quand on nous a invité à y descendre pour la visiter, nous n’avons pas hésité.
Coiffés d’un casque de protection, nous sommes descendus par un ascenseur à 130 mètres sous terre.

Je peux vous dire que ce fut une expérience très impressionnante…
Nous étions un petit groupe de 7 personnes et nous avons arpenté les galeries avec l’atmosphère d’autrefois à l’unique lumière de nos 7 torches.
C’était si silencieux, si humide, si étroit et si profond !!! Plus nous avancions et plus nous ressentions toutes les douleurs de ces hommes qui travaillaient dans de si rudes conditions de travail.
Vous avez lu Germinal ?
Alors vous me comprenez…

Quand nous sommes ressortis à la lumière du jour, nous étions incapable de parler, il nous a fallu un bon moment pour revenir à la réalité.

La réouverture de la Mine est prévue pour très bientôt. J’ai vraiment hâte de reprendre cet ascenseur et de faire à nouveau ce bond dans l’histoire…

Tous ces hommes partaient travailler avec ce qu’on appelle par ici « La Potée du Mineur » dans leur gamelle. C’est un plat qui est composé de chou, carottes, patates, mogettes, poitrine fumée et saucisses.

Je vous écris la recette de la potée que je nous ai concoctée cette semaine :

-1 chou frisé
- 2 oignons émincés
- 3 carottes déjà cuites
- Une poignée de girolles
- quelques pommes de terre déjà cuites
- 2 à 3 feuilles de laurier
- 1 bouteille et demi d’Anjou blanc
- 1 paquet de lardons
- 2 saucisses de Morteau
- 2 cuill à soupe de farine
- 1 peu de graisse de canard

1-Dans une marmite, je mets à rissoler les oignons et les lardons dans un peu de graisse de canard. Juste avant la coloration, j’ajoute la farine.
2-Je déglace avec le vin et j’ajoute les feuilles de laurier.
3-En attendant l’ébullition, je prépare les légumes en éminçant le chou et en coupant en morceaux les pommes de terre les carottes et les girolles. Je mets le tout dans la marmite.
4-A l’ébullition, je couvre et je laisse cuire à feu doux environ 1 h 30 en remuant de temps en temps et en vérifiant l’assaisonnement.
Si les légumes absorbent beaucoup de légumes, je rajoute de l’eau ou du bouillon.
6-Dans une autre casserole, je mets de l’eau à bouillir pour cuire les saucisses (de 30 à 45 minutes en gardant l’ébullition)
A la fin de la cuisson, je coupe les saucisses en rondelles et je les mélange à la potée.

J’ai eu l’idée de faire cette recette avec du vin, si ce n’est pas votre tasse de thé, vous pouvez cuire les saucisses au préalable et utiliser ensuite l’eau de cuisson.


Une recette toute simple, très Terroir. Bon d’accord, les vrais mineurs du coin me diraient que j’ai oublié les « péteux » et que les girolles n’avaient rien à y faire …mais j’ai eu les compliments de mon Chef…

24 janvier 2006

Le Blog du Restaurant /The Restaurant Blog

Il y a déjà quelques semaines, je vous avais annoncé le lancement du blog de notre restaurant.
C’était sans compter sur les nombreux imprévus du monde de la Restauration…

Enfin ça y est !!!

Le blog que vous allez découvrir (si vous êtes curieux bien sur), est présenté comme un site d’informations de ce que nous avons déjà vécu. Au fil du temps, toutes les « news » seront publiées.
Si vous aimez les photos, il y en a des tas : plats, réceptions, art de la table.
Et même des recettes…du restaurant.

Ce blog est l’image même de notre métier, de nos créations, de nos partenariats et de notre passion en général.

Ce blog est en grande partie traduit en anglais pour que tous nos amis anglophones puissent nous suivre dans nos aventures.

Je pense et j’espère aussi que le lien ‘Femme de Chef ‘ fera découvrir « Le Monde Merveilleux des Blogs de Cuisine » à de nouveaux visiteurs…

Amis de la cuisine, aficionados des fourneaux, ou juste curieux du monde professionnel, j’espère que ce blog vous plaira…


C’est par ici

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It is already been several weeks since I have announced the start of our restaurant blog.
It was without counting the numerous unexpected events in the world of the restaurant business.

Finally, it is done !!!

The blog that you will discover (if you are curious of course) is presented as a site to inform you of what we have already done. As time goes by, all news and events will be published.
If you like photos, there are plenty : dishes, events, table art...
And even recipes...of the restaurant.

This blog is the image of our work, of our creations, of our partners and our passion in general.

This blog is also translated in english for all of our anglophonic speaking friends, so that they can follow our adventures.

I think and I hope aswell that the link to ‘Femme de Chef’ will help new visitors to discover “The wonderful world of food blogs”...

To all cooking fans, aficionados to the stoves or just curious of the professional world, I hope this blog will please you.

The Restaurant Blog

Hommage


photo de Pierre Chapoutot

Clea nous pensons à toi

23 janvier 2006

Brèves londoniennes et Apple pie ‘à ma façon’

En ce moment, j’ai une attirance pour les petits plats anglais…

Cela vient peut-être du fait que depuis deux semaines, Judit est repartie en Hongrie et nous avons accueilli Kiera qui nous arrive d’Angleterre. L’ANGLAIS est donc revenu en force à la maison…

Les habitudes culinaires anglaises ne sont pas forcément bien comprises en France, du moins pour ceux qui n’ont jamais mis les pieds en Angleterre et qui sont restés sur les fameux clichés de la sauce à la menthe, les ‘gros petits pois’, et les chips au vinaigre. (Souvent des souvenirs de voyages scolaires…)

J’ai vécu deux ans à Londres.
Quand je suis arrivée, j’ai connu les cantines du personnel des grands hôtels et là c’est vrai que je me suis dit : aïe, aïe, aïe…
Mais franchement est-ce que les cantines du personnel des grands hôtels français sont mieux ??? (Je les ai testées aussi, et je peux vous dire que non !!!)

Pour ne vous citer que quelques ‘surprises-clichés’ de mon arrivée à Londres (je garde quelques réserves pour d’autres articles…) :

- J’ai donc eu droit au ‘Steak & kidney pie’ …j’ai cru que j’allais vomir….mais bon, les rognons, c’est pas mon fort !

- J’ai goûté au fameux ‘Marmite’ et là je me suis dit : Ce n’est pas possible d’aimer ça, en plus sur toast !!!


- Le beurre de cacahuète, le matin, n’a pas eu un meilleur succès.

- J’ai regardé d’un air dégoûté les collègues qui remplissaient leurs sandwichs avec des chips !

- Et le café…une horreur, je comprenais pourquoi ils mettaient tous du lait dedans !(J'étais à l'époque une grande habituée des expressos...)

Au fil du temps, parmi toutes ces surprises et bien quelques-unes sont devenues des habitudes, comme quoi, on s’y fait…et quand on épouse un anglais, ça aide…

Cela m’arrive donc maintenant de tartiner du Marmite au petit-déjeuner ou au goûter (bon, je vous l’accorde, je mets d’abord beaucoup de beurre et ensuite un film très léger, juste pour le goût salé), en plus c’est très bon pour la santé. (Ma fille est une vrai Fan !!!)
Je mets souvent des chips dans les sandwichs.
Je bois toujours du café instantané avec du lait, et dans un mug, s’il vous plaît.

Je ne me suis toujours pas fait aux rognons…, ni au beurre de cacahuète !

J’en reviens donc à mon attirance du moment pour les petits plats anglais.
L’autre soir je me suis dit que j’allais faire plaisir à la petite famille en cuisinant un Apple pie.
En plus, ce soir là, il faisait très froid et un bon dessert chaud était le bienvenu.
J’ai donc épluché notre bibliothèque de livres de cuisine en anglais…..
De traductions en comparaisons, j’ai pris plusieurs idées, tout en sachant que de toutes façons, je le ferais au feeling.

Voici donc la recette de mon apple pie, à déguster sans modération…

- 1 rond de pâte brisée
- 1 kilo de pommes
- 1 grosse poignée de figues sèches
- 100g de sucre
- un peu de Marsala
- 1 cuillère à café de cannelle
- 50 cl de crème
- un peu d’huile pour le plat de cuisson
- 1 jaune d’œuf pour dorer la pâte

● Je coupe les figues sèches en morceaux et je les mets dans un bol. Je les recouvre de Marsala et je laisse mariner pendant au moins 2 heures.


● J’épluche et je coupe les pommes en tranches assez fines. Je les faits rissoler légèrement à la poêle.

● Je chauffe doucement la crème (juste assez pour qu’elle soit à la même température que les pommes), j’ajoute la cannelle.

● Je mets un film d’huile sur mon plat de cuisson. Je dispose les pommes, les figues marinées et j’arrose avec la crème.

● Je couvre avec le rond de pâte brisée en collant bien les bords.

● J’étale le jaune d’œuf sur la pâte, je saupoudre de sucre et je mets au four.
Mon four est préchauffé au préalable à 150 °. Je laisse cuire pendant environ 1h15 (cuisson lente).

19 janvier 2006

Polenta à la sauge et aux noix de macadamia

Bravo…c’était bien la polenta qui attendait sagement d’être coupée en morceaux….

Je profite donc de cette devinette pour partager avec vous une des recettes d'accompagnements de mon Chef.


Mettre 1 litre de lait (oubliez la recommandation sur le paquet de la faire avec de l’eau, avec du lait elle sera beaucoup plus légère et crémeuse !) dans une casserole avec 1 oignon moyen + 5 feuilles de sauge fraîche et 30 g de noix de macadamia.

Tous les ingrédients (oignons, sauge et noix de macadamia) doivent être hachés finement au préalable. Porter à ébullition.
Ajouter quelques pincées de sel et du poivre noir du moulin.

A l’ébullition, baisser à feu doux, et verser 125 g de polenta fine tout en mélangeant au fouet.

Cuire et continuer de fouetter pendant environ 5 minutes (toujours à feu doux).

Verser dans un plat rectangulaire en plastique (ou l’équivalent que vous trouverez dans vos placards). Laisser refroidir.

Quand la polenta est refroidie, vous pourrez la couper de la forme que vous voudrez.

Posez alors les morceaux sur une plaque, arrosez les d’huile d’olive, mettez les au four et laissez les dorer…

18 janvier 2006

Qu'est ce que c'est ????


Mais que peuvent bien contenir ces bacs de mise en place ?

Que ceux et celles qui en ont envie s'y collent...

17 janvier 2006

INSOLITE : La preuve que Caty est toujours parmi nous…


Vous voyez bien qu’il n’a pas été croqué, nous le retrouvons en train de partager amicalement le repas avec notre petite Bonnie.

Mais voilà il y a un hic !!!

Ce n’est ni la gamelle de Caty, ni celle de Bonnie….mais celle de Spike !!!

16 janvier 2006

Gratin de patates douces et jambon fumé


C'est différent...c'est bon...et c'est facile !!!

Je compte 1/3 de pommes de terre pour 2/3 de patates douces.
Je les épluche et les coupe en fines rondelles.

Je beurre un moule et j’alterne : une couche de pommes de terre et une couche de patates douces. Au milieu je dispose des tranches de jambon fumé. (Vous pouvez aussi utiliser des lardons que vous aurez fait rissoler au préalable : d’ailleurs ma photo est celle d’un gratin avec des lardons)

Je prépare dans une casserole ¼ de litre d’eau + 1 cube de bouillon de légumes. Je mets à feu doux et j’ajoute de la crème fraîche (il faut que j’ai assez de liquide pour recouvrir mon gratin, cela dépendra donc de votre plat…)

Après avoir versé la préparation sur les patates, j’enveloppe mon plat de papier aluminium, pour que la vapeur ne s’échappe pas pendant la cuisson.
Je mets dans un four chaud et laisse cuire à 170 ° pendant environ 1h.

A ce moment là, j’enlève le papier alu et je laisse cuire encore ½ h pour qu’il soit bien doré dessus

J’aime beaucoup la subtilité du mélange de la patate douce avec le jambon fumé. On obtient une association de sucré-salé très subtil dû au sucre naturel de la patate douce.

15 janvier 2006

Petits biscuits anglais aux raisins, rhum et cannelle


Un petit délice…et si facile !!!
Préparation : 20 minutes
Cuisson : 10 minutes
Avalés en 2 temps, 3 mouvements


Il vous faut :
- une poignée de raisins secs
- 100 g de beurre fondu
- 3 cuill à soupe de rhum
- ½ cuill à café de cannelle en poudre
- 80 g de sucre glace
- 1 œuf
- quelques gouttes d’essence de vanille
- 160 g de farine
- 50 g de poudre d’amande

J’ai fait mariner les raisins avec le rhum et la cannelle environ 1h avant la préparation de la pâte.

J’ai mélangé doucement tous les ingrédients à la spatule. J’ai terminé par la poudre d’amande et les raisins.

Sur la plaque du four, j’ai posé une feuille de papier sulfurisé.

J’ai confectionné les biscuits et je les ai mis dans le four préchauffé à thermostat 6 pendant environ 10 minutes tout en les surveillant.
Quand je les sors du four, ils sont dorés mais encore un peu mou.
Je les place tout de suite sur une grille pour que le dessous soit aussi ventilé.

On peut leur donner la forme que l’on veut..
Je conseille tout de même de les faire assez épais (un peu plus que des cookies), en leur donnant la forme d’une petite quenelle pour bien apprécier leur moelleux (les plus expertes utiliseront 2 cuillères à dessert…)
Je conseille aussi de doubler mes proportions, si vous ne voulez pas qu’on vous demande dès le lendemain « Maman, ils sont où les gâteaux… ? »

13 janvier 2006

Cake à la banane, aux raisins marinés dans l’Amaretto et aux petits macarons

► 200 g de sucre
► 150 g de beurre
► 4 œufs
► 250 g de farine
► 1 sachet de levure
► 5 cl de lait
► 3 cuill à soupe d’Amaretto
► 1 poignée de petits macarons italiens
► 3 bananes bien mûres

- Je fais mariner les raisins dans l’Amaretto au moins 1 heure à l’avance.

- Dans 1 bol, je mélange le sucre, les œufs (un par un), la levure, la farine, le beurre fondu et le lait.

- J’écrase les bananes avec une fourchette.

- Je casse « en grosses miettes » les macarons.

- J’égoutte rapidement les raisins.

- Je mélange le tout à l’appareil.

- Je badigeonne d’un film d’huile mon moule à cake.

- Je mets à cuire dans mon four préchauffé à 160° pendant environ 1h15 à 1h30 (vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau).

INSOLITE: Est-ce que Spike a mangé Caty ?

Mais non, bien-sûr!!!

Je m'éloigne un peu du sujet culinaire pour partager avec vous une photo familiale que j'adore...
Je vous présente Caty ( le Chat) et Spike (Le Chien).
Amis des animaux, ne m'incendiez pas...ils étaient en train de jouer...et j'ai pris la photo au bon moment.

11 janvier 2006

Brèves de Restaurant : Séquence Catastrophe N° 2

Ce jour là, le restaurant était réservé pour une famille qui fêtait un anniversaire.
Comme à chaque fois que nous avons des groupes, nous avons besoin de plus de mains. Nous prenons donc des extras aussi bien en salle qu’en cuisine.

Je me souviendrais toujours de cette jeune fille…

C’était le moment de servir l’apéritif. Je l’ai vu partir du bar avec un plateau qui devait bien porter une vingtaine de kirs.
La voyant faire, je lui ai dit que c’était bien périlleux et lui ai demandé si elle savait ce qu’elle faisait.
En plus, elle portait des talons !!!
Elle m’a répondu qu’elle savait ce qu’elle faisait et qu’elle avait l’habitude.
Alors je l’ai laissée y aller, un peu sceptique tout de même, mais en lui laissant sa chance…

Et, ça n’a pas loupé, elle est arrivée en salle et PATATRA !!!

Alors là imaginez la scène… le bruit… et l’embarras. Cette pauvre fille avec tous ces verres cassés et une marre de Champagne à ses pieds…
Mais surtout, tous ces yeux (34 paires exactement) fixés sur la catastrophe.

En restaurant, on travaille avec du ‘fragile’, de la vaisselle, des verres, on n’a pas le droit d’être maladroit !!!
Notre devise : ne jamais prendre de risques. Si on n’est pas sur, mieux vaut faire en petite quantité, plusieurs tours et doucement.

Bien sur, un accident, ça arrive…du moment que ce n’est pas tous les jours !

10 janvier 2006

Banane en papillote

Pour chaque banane, découper un carré de papier aluminium et le même carré de papier sulfurisé.
Poser le sulfurisé sur l’aluminium.
Eplucher et poser la banane fendue en deux sur le papier sulfurisé.
Ajouter des raisins secs, du zeste d’orange, arroser de rhum, un peu de cassonade et un peu de beurre.


Fermer la papillote, mettre à four chaud pendant quelques minutes.

Présenter la papillote sur une assiette à dessert.
Suggestion du Chef : A l’ouverture, y glisser une boule de glace à la noix de coco ou au pain d’épices ou un sorbet chocolat.
Un dessert qu’on a toujours sous la main, réalisé en un tour de main...
Un dessert facile que l’on peut aussi réaliser l’été sur le barbecue…


09 janvier 2006

Encore quelques jours...



Cette semaine sera la semaine des révélations.


En effet, je me donne jusqu’à vendredi prochain pour lancer le blog du restaurant.
A partir de là, ‘Femme de Chef’ sortira de l’anonymat et vous saurez tout…

08 janvier 2006

Nems Apéritif pour les amis

Nems apéritif aux légumes et filet mignon

Nos amis Linda & Olivier habitent chez les « rosbif » en comparaison aux « froggy » depuis déjà plus d’un an.
Ils sont rentrés pour les fêtes et nous étions très heureux de les revoir.
J’en profite pour laisser un petit mot à Linda : Merci encore pour ton cristal, je l’adore….et je pense qu’il va m’inspirer pour de bons petits plats (mes clémentines de Noël auront vraiment de l’allure si je les présente dedans…)


Pour l’apéritif, j’ai retenté de faire des ‘nems ’ et le résultat était plutôt réussi (La première fois j’avais raté l’étape de la galette de riz, et ils n’étaient franchement pas supers !!!).
Depuis j’ai pris les conseils de Simon pour les rouler, et qu’ils tiennent !

Voici donc la recette :
-des mange-tout blanchis
- des carottes blanchies
- des champignons chinois réhydratés
- un demi cube de bouillon de bœuf
- du filet mignon
- un peu de vin blanc
- de la sauce tériyaki (au rayon asiatique)
- des petits triangles de galettes de riz

Je fais rissoler des tranches de filets mignons à feu vif, dans un peu d’huile et beurre.
J’émiette le demi cube de bœuf.
J’ajoute un peu de vin blanc.
Je laisse la température remonter.
J’ajoute les légumes.
Je verse la sauce téryaki et je laisse cuire quelques minutes à feu doux.
Quand la préparation est refroidie, je rectifie l'assaisonnement à mon goût. Je passe le tout au mixer et je constitue mes petits nems.
Je les badigeonne d’huile et les passe sous le grill du four en les retournant à mi-cuisson (je trouve cette cuisson moins grasse que dans de l’huile de friture)



05 janvier 2006

Les petites ‘Grignotes’, Spécial végétaliens, végétariens et les autres…



Un éventail de bonnes petites choses dans mon plat asiatique (très pratique pour l’apéritif, il est composé de plusieurs compartiments individuels et son socle tourne sur lui-même)
Nous avons :
- des grains de maïs grillés (en Espagne, on en grignote tout au long de la journée, au même titre que les fameuses pipas)
- des noix de cajou, des noisettes salées, des pignons de pin et des raisins secs
- à droite, ce sont des algues ’kombu’ croustillantes (je sais, on ne les voit pas très bien sur la photo). Ma sœur Virginie les fait tout d’abord blanchir puis rissoler à la poêle

Légumes et dips
L’assortiment de bâtons de légumes est composé de Chou rave, carottes et radis gris (un goût très doux comparé au radis noir, mais assez difficile à trouver, voir chez les magasins bio)

Le premier dip : Tahine (pâte de sésame) + Miso (pâte de soja et riz fermenté) + un peu d’eau pour lié + un peu de jus de citron
Le second dip : guacamole liée à la sauce soja
Le troisième dip ‘green flavour’ :
- 100g d’olives vertes
- 50 g de pain trempé dans de l’eau
- 25 g de câpres
- 25 g de persil
- 2 gousses d’ail
- 2 cuill à soupe d’huile d’olive
- 1 cuill à dessert de jus de citron
- poivre de moulin
Mixer le tout et rectifier le sel et poivre à votre goût.

Et pour trinquer : Le ‘kir d’hiver’ de ma carte d’apéro du Resto.
Un fond de crème de cerise
Même dose de Kahlua (liqueur de café)
Terminer au Crémant de Loire.

04 janvier 2006

Entre nous :' Le Marathon de Noël'

Si je devais choisir ‘La semaine du bouillon de légumes’ parmi les 52 de l’année, ce serait sans hésiter la première de l’année.
Vous rendez-vous compte que nous avalons sans complexe, en 8 jours, 2 réveillons et 2 déjeuners de fêtes.
Sans compter que pour la cuisinière c’est un vrai marathon. Un marathon à rebours, comme le calendrier de l’Avent, mais sans la surprise en chocolat tous les jours !!!


La première étape de cette « Goinfrerie culinaire » commence quelques semaines avant avec le choix du menu : ‘qu’allons nous bien pouvoir cuisiner cette année ?’.
Alors commence le grand épluchage des mensuels, de la culinoblogsphère et des bouquins préférés.

La deuxième étape, c’est le shopping, ou comment perdre facilement son sang-froid dans la foule des ménagères.
Et oui, après le shopping des cadeaux, il faut aussi se farcir celui du frigo. Règle numéro un, ne pas oublier sa liste. Règle numéro deux, éviter le vendredi soir et le samedi. Règle numéro trois : avoir toujours en tête le taille réelle de son frigo.

La troisième étape parle d’elle-même avec les longues heures à cuisiner, à préparer la table, à ranger sa maison, préparer les chambres d’amis et à…ouvrir les huîtres !!!

A la quatrième étape, nous arrivons au repas du réveillon de Noël (quelque peu sur les rotules…). Nous prenons place à la table sachant pertinemment que notre postérieur restera assis sur cette chaise …très longtemps.
Nous savons aussi que l’histoire se répètera le lendemain et la semaine suivante avec la St Sylvestre et le jour de l’An.
Et si vous avez la chance que votre mari soit anglais, et bien vous avez un jour « BONUS » avec le 26 Décembre, autrement dit ‘Boxing Day’.



Voilà, c’était une réflexion tardive, et ne pensez pas autrement : J’ADORE NOEL !!!
Et ce marathon ?...je serais ravie de le recommencer l’année prochaine.

Pour l’heure, et bien les fêtes de fin d’année sont finies ! Snif et resnif !!!
Et maintenant, célébrons ensemble la semaine du « Bouillon de légumes » !!!....pour éliminer toutes ces merveilles que nous avons ingurgitées…